Les recommandations du coroner, kosse ça donne ? (2ème partie)

Dans son rapport d’enquête sur les causes et circonstances du décès de Martin Suazo, la coroner Anne-Marie David a formulée vingt-huit recommandations à l’intention des corps policiers du Québec, de l’Institut de police du Québec (aujourd’hui appelé École nationale de police du Québec) et du ministère de la Sécurité publique. Un militant de la CRAP a envoyé des demandes d’accès à l’information afin de savoir quel sort ont connu les recommandations de la coroner David, dix-sept ans après le dépôt du rapport sur le décès du jeune Suazo.

L’affaire Farshad Mohammadi : une histoire d’expulsions

Il ne voulait pas passer la nuit dehors lors de la première neige. Un tribunal le déclare coupable d’introduction par effraction et la police de l’immigration se sert de cette condamnation pour lancer des procédures de déportation pour l’expulser du Canada. Devenu sans-abri après avoir été expulsé de son appartement, il se réfugie dans le métro par un temps hivernal, où il est abattu par un policier qui voulait le chasser des lieux. L’affaire Farshad Mohammedi est sans contredit une histoire d’expulsions.

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Mensonges policiers, de Montréal-Nord à Ferguson

Il est parfois difficile pour la police de justifier une bavure policière. Surtout quand la victime n’avait aucune arme sur elle. Lorsque l’injustifiable devient trop difficile à justifier, la police peut avoir recours au mensonge, en racontant que la victime avait essayé de désarmer le policier avant de mourir, par exemple. Nos recherches nous ont permis de découvrir sept cas de ce genre au Canada seulement. Et dans plusieurs cas, la version policière s’est avérée n'être qu'un tissu de mensonges.

Profilage racial : à quand un recours collectif ?

Il a beaucoup été question de profilage racial depuis le décès du jeune Fredy Villanueva. Si le SPVM a changé son discours, la volonté de passer de la parole aux actes semble toujours faire défaut. Le SPVM persiste de plus dans son refus de procéder à une collecte de données pour documenter la couleur de peau des personnes interpellées, comme le recommandait notamment la Commission des droits de la personne. Pendant ce temps, les mécanismes de plainte continuent de ne pas répondre aux attentes des victimes. Ne serait-il pas temps de s’inspirer des militants ontariens qui ont déposés des recours collectifs pour dénoncer le fléau du profilage racial ?

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