Bureau des enquêtes indépendantes: l'heure est au contre-bilan

La Coalition contre la répression et les abus policiers (CRAP) présente un contre-bilan sur les trois premières années d’opération du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI). Fruit d’une fructueuse collaboration avec la Ligue des droits et libertés, ce document se veut une réponse au bilan que le BEI a lui-même produit à l’été 2019. Notre contre-bilan ne se contente pas de se montrer critique puisqu’il formule aussi pas moins de 46 recommandations pour remédier aux nombreuses aberrations que nous avons identifié lors de notre examen exhaustif des activités du BEI.

Caméras portatives au SPVM : la parole est aux flics

En 2016-17, le Service de police de la Ville de Montréal a mené un projet pilote sur les caméras portatives. En parallèle à cette expérimentation, deux chercheurs de l’Université de Montréal ont réalisé une centaine d’entrevues auprès de flics ayant fait l’essai de cette nouvelle technologie. La Coalition contre la répression et les abus policiers obtenu via l’accès à l’information le rapport d’évaluation, décaviardé dans sa quasi-totalité, que les deux chercheurs ont produit.

La CRAP s'exprime sur le projet de loi 45

La Coalition contre la répression et les abus policiers a participé aux consultations particulières de la Commission des institutions de l’Assemblée nationale sur le projet de loi 45 de la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, qui vient réformer la loi qui encadre le travail des coroners québécois. Nous mettons aujourd’hui en ligne le mémoire produit par la CRAP à cette occasion.

Le lobby policier en mode attaque

Le lobby policier n’a jamais voulu du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI). Les groupes de pression policiers auraient en effet préférés que la police continue d’enquêter sur la police en toutes circonstances. Trois ans après la mise en opération du BEI, le lobby policier saisit les tribunaux dans une tentative d’amputer cet organisme de certains des pouvoirs qu’il exerce à l’endroit des policiers qui tuent ou blessent gravement des citoyens. Retour sur les relations houleses entre les groupes de pression policiers et le BEI.

Comment la GRC a fabriqué une menace terroriste

Lorsque des musulmans sont arrêtés pour être accusés de terrorisme, bien des gens refusent de leur accorder le bénéfice du doute et ne se font pas prier pour conclure à leur culpabilité. L’enquête antiterroriste menée par la GRC, en Colombie-Britannique,  sous le nom de « Projet Souvenir » devrait pourtant nous inciter à éviter les jugements hâtifs. En effet, dans cette affaire, un couple vulnérable récemment converti à l’islam a été acquitté d’accusations de terrorisme après que les tribunaux aient conclut que la GRC avait elle-même soigneusement orchestrée les crimes dont ils avaient été inculpés.

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